NOM : Hadasdy
PRÉNOM : Ludencz, puis Lood
RACE : Vampire
RANG : Maître des Vampires (?)
ÂGE : 455 ans -né en octobre 1555 en Hongrie-
DESCRIPTION : Lood est un vampire né non pas d’une morsure, mais d’une grande dépendance au sang. Distant, il se distingue par sa grande inhibition ; il ne parle que très peu et ne cherche pas la compagnie.
Par ailleurs son visage fermé n’exprime pratiquement rien, juste une sorte de blasement froid. Il n’en reste pas moins d’un charisme surprenant ; beau, il est agréable à regarder sous ses longs cheveux noirs, et ses yeux violets, hérités de son père, sont fins ; cultivé, il sait tenir une conversation intéressante quand le sujet lui tient à coeur.
Poli, courtois, précis, organisé et ponctuel, il a tout du dandy qui séduit hommes et femmes juste en levant le petit doigt, pourtant, il n’est pas manipulateur ; il aurait même tendance à être le manipulé.
Grand amoureux de l’écriture, il en a fait son métier. Son style est romantique malgré la présence constante de cadavres dans ses oeuvres.
GOÛTS : Bien évidemment, le sang. Si l’idée lui est encore quelque peu répugnante, Lood y a prit goût et affectionne tout particulièrement le sang des jeunes hommes, dont il affectionne par ailleurs le corps. En terme général, il aime pouvoir créer seul les trames de ses écrits, aussi il déguste le calme de la solitude. Il savoure aussi la musique et les mets bien cuisinés, ne refoulant pour rien au monde ses nobles origines. Rares sont les choses qu’il apprécie réellement, mais elles le sont très profondément.
POUVOIRS : Aucun à sa connaissance, pour le moment...
HISTOIRE : Issu de la grande famille Hongroise des Hadasdy, il est le frère de celui qui épousa Erzebeth Bathory, appelée la Comtesse Sanglante pour ses crimes atroces, Ferencz Hadasdy...
Peu surveillés par leurs parents, occupés aux multiples crises naissantes dans la Hongrie du 16ème siècle, les deux frères connurent dès leur plus tendre enfance le goût du sang. Extraverti, Ferencz se trouva vite une passion pour la bataille et le meurtre. Plus inhibé, Ludencz dénicha sa voie dans la littérature et l’écriture. Radicalement opposés, ils entraient souvent en conflit et maintes fois, Ferencz obligea son frère à prendre les armes pour se défendre. Un jour qu’ils se chamaillaient très durement, ils tuèrent une domestique par inadvertance. Affolé, Ludencz voulut courir avertir ses parents ; ce fut sans compter la démence de son frère, qui l’incita à manger leur victime avec lui, prétextant qu’on le ferait pendre si l’on venait à apprendre qu’il avait tué quelqu’un. Durant la dizaine de jours qui suivirent cet accident, Ludencz ne put plus rien avaler et son corps en pâtit très sérieusement.
Puis on lui annonça qu’en tant que premier né, Ferencz se verrait bientôt marié à une descendante d’une famille Transylvaine. Ils avaient alors 16 ans. Dès qu’il vit la future mariée, Erzebeth Bathory, âgée de 11 ans, Ludencz en tomba amoureux et supplia son frère pour qu’il puisse le suivre dans le château qui accueillerait le nouveau couple. Ferencz accepta, certain de pouvoir ainsi continuer à abuser de la fragilité de son frère. Malheureusement pour lui, heureusement pour Ludencz, les batailles redoublèrent, appelant le Comte à la guerre, l’obligeant à délaisser la jeune mariée qui s’ennuyait ferme. Devenu écrivain, Ludencz faisait partager ses oeuvres à la belle devant laquelle il ne cessait d’être en extase, mais elle ne partageait pas ces goûts. Très vite, un cercle vicieux s’installa entre eux, et Ludencz découvrit avec horreur que la jeune fille était tout aussi folle que son époux. Persuadée qu’elle pourrait rester jeune et belle à tout jamais grâce au sang des jeunes filles, elle tuait ces dernières dans les plus atroces conditions possibles, dans une pièce réservée à cet effet, dans les sous-sols du château. Manipulatrice, elle promit de tromper son mari si Ludencz devenait son complice. Amoureux et apeuré, il accepta.
Le temps passant, il se découvrit à son tour une attirance pour le sang dont Erzebeth se délectait chaque jour. Il n’obtenait jamais rien d’elle mais était satisfait d’être devenu son esclave alors que son frère coupait les têtes sur le champs de bataille. Très vite, ce dernier y mourut, après avoir laissé trois enfants sur les bras de son épouse. Esseulée, la Comtesse fit redoubler les crimes après avoir emménagé dans une vieille bâtisse, où même après ses 50 ans passés, elle restait magnifique mais pâle. Ludencz remarqua chez lui aussi cette absence totale de vieillesse ; ainsi le sang absorbé permettait réellement d’obtenir l’immortalité. Malheureusement le peuple eut vite fait de découvrir les tueries d’Erzebeh. Retrouvant alors un minimum de lucidité pour sa survie, Ludencz l’abandonna à son triste sort. Il s’exila à Paris, où il continua d’écrire sous le pseudo de Lood, et de tuer des jeunes filles, auxquelles il avait pris goût. Plus qu’un plaisir, leur sang était devenu un besoin vital ; s’il se passait un jour sans qu’il ne boive de leur sang, il se sentait dépérir. Il eut vite compris qu’en réalité, n’importe quel sang lui permettait de survivre et il s’adonna à l’homosexualité, dans laquelle il trouva une certaine douceur charnelle, oubliant peu à peu son ancienne bien-aimée, dont il entendu dire qu’elle mourut emmurée dans son château.
Lassé de la ville trop agitée, il se met en route pour trouver une demeure reculée dans la campagne quand, au détour d’une promenade, il découvre un manoir correspondant à ses attentes...
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note : je n'ai jamais autant écrit en ce qui concerne l'histoire d'un de mes personnages ! je me suis très fortement inspirée de la réalité, Ferencz et Erzebeth ayant réellement existé ! navrée si ce fut... chiant ^^'