Habille-toi .... ^^

[Désolé que se soit si court]

--> restaurant

Pendant le cours trajet aucun mot ne fut prononcé. Mais ce n’était pas pour cela que les pensées ne se mêlaient pas. Bien au contraire, Ardhgal se remémorait l’évènement d’y il y a peu. Différentes couleurs étaient apparues de manière graduelle sur le visage de Trihesh. De la plus légère à la touche finale du carmin, c’était une vision assez magnifique à admirer. Dans le fond intérieur d’Ardhgal, il y avait un mélange entre la satisfaction d’être à l’origine de cette nuance et l’orgueil. Dans ces deux cas tous se rejoignaient dans la fierté. Le principal était qu’il avait au moins réussi à lui faire remonter l’émotion et de pour la contempler. Même s’il n’était pas parvenu à le faire parler son visage le faisait pour lui. il en prenait note et qui sait il pourrait s’en servir plus tard.

Encore dans sa méditation, ou des images d’avenir les mettaient en scène tous les deux, il ne prit pas garde que la voiture s’était arrêté. C’est une fois que le conducteur lui ouvrit la portière qu’il en prit conscience. Il descendit donc, suivi, lui semble-t-i, de Trihesh.
Son regard se porta sur la grande bâtisse en face de lui. Un magnifique magasin de vêtements, rien que de l’extérieur la richesse de l’endroit vous sautait à la figure. C’était le magasin le plus coté de la ville, l’aigle royal ne choisissait pas n’importe quel endroit, par habitude et luxe. Après quelque instant, il se tourna vers son jeune ami.

-Voilà, je crois que tu trouveras ton bonheur dans cet endroit. Ne soit pas gêné et prends ce que tu veux. Ce n’est pas un problème pour moi.

Son instinct lui disait qu’il devait le mettre en confiance. Ardhgal se doutait qu’il ne serait pas à l’aise, qu’il n’avait jamais évolué dans de pareil endroit. Il l’avait senti dès sa venue, d’ailleurs tout en lui le lui indiquait, et ce n’était pas par méchanceté qu’il pensait ainsi. Cela lui permettait aussi de lui faire comprendre qu’il devait se fier à son futur maitre. Ne lui avait-on pas demandé de s’occuper de sa race. Ardhgal, par la présente, le faisait, Trihesh devait en profiter.
S’avançant vers lui, il le prit par les épaules et l’emmena avec lui à l’intérieur. Cette fois la splendeur du lieu fut captivant. Tout de boiserie dorée éclairée par de grands lustres à morceaux de cristaux qui pendaient. De la moquette feutrée au sol, de grands fauteuils pour les clients qui patientaient, vraiment il y avait de quoi prétendre qu’il était le plus coté. Que dire des habits présentés aux clients, superbes et bien agencés. On savait ou choisir et surtout quoi trouvé.
Ardhgal leva une main légère, un vendeur se précipita vers lui, tout sourire. Il se pencha humblement vers eux, les mains jointes.

-Voici Trihesh, j’aimerais que vous l’habillez des pieds à la tête. Ne voyez pas à la dépense, c’est mon affaire, pas le votre, ni le sien. Qu’il choisisse ce qu’il désire, TOUT ce qu’il désire.

Ardhgal plaça Trihesh devant lui en posant ses mains sur les épaules du plus jeune. Puis il se pencha dans son dos et lui murmura à son oreille.

-Tu ne peux plus reculer. Fais-toi plaisir, prends, j’achète. Surtout ne lésine pas, je veux une garde robe complète pour toi.

[court mais parfait ! j'imagine très bien Ardhgal bavouiller sur ses manchettes en pensant à Trihesh XD moi, désolée, c'est super long...]

Le jeune corbeau ne cessait de repenser à sa précédente envie. De quoi pouvait bien être né cet étrange désir de... d'embrasser Ardhgal ? À peine osait-il imaginer une telle scène que son coeur s'emballait et l'obligeait à quitter ces pensées, pourtant douces, pour se serrer la poitrine. Il ne devait pas s'autoriser à imaginer de telles choses, parce que ce n'était pas réalisable. Il en était certain. Le Maître des Métamorphes était un grand homme, beau et riche, il devait très sûrement avoir une épouse, tout aussi belle et riche que lui. Il agissait ainsi avec lui parce qu'ils étaient de la même race, et parce qu'il était généreux, ouvert...

Il serait bien parti, oubliant à jamais ses rêveries enfantines.

Il y songea très fort en sortant de voiture, mais n'eut le courage d'exécuter ses pensées. Il vexerait Ardhgal. Et puis, non... il voulait quand même... qu'il était stupide d'être ainsi scindé en deux avec sa propre personne !

L'Aigle lui parla. Il l'écouta à peine, n'osant pas le regarder. Il sentait cependant dans l'intonation de son Maître une volonté d'assurance, le conviant à se détendre. Aurait-il senti que le corbeau était tendu ? Trihesh finit par lever les yeux et fut ébloui de la vision de ce superbe magasin, brillant de mille feux dans le voile noir mais légers de la nuit. D'un coup, un sourire apparut sur son visage et sa gêne s'envola. Oui, un véritable enfant...! Ardhgal l'emmena à l'intérieur.

C'était d'une beauté sans pareille. Très différent du restaurant mais tout aussi somptueux. Le jeune homme admirait déjà de loin quelques vestes taillées dans des tissus hors de prix, et au passage, l'uniforme des vendeurs. En levant les yeux, il fut captivé par les lustres. Leurs cristaux renvoyaient la lumière dans chaque coin du magasin, ce qui créait une ambiance féérique. Et sans s'en apercevoir, il fut présenté à un vendeur, qui reçu des ordres bien définis de la part de l'Aigle Royal. Ce n'est que lorsque ce dernier se pencha vers lui que Trihesh sortit de toute pensée que ce soit.

"- Tu ne peux plus reculer. Fais-toi plaisir, prends, j’achète. Surtout ne lésine pas, je veux une garde robe complète pour toi."

Le corbeau lui adressa un regard surpris et angoissé, la bouche entrouverte, prête à dire quelque chose, qui ne sortit pas. Quelle façon brutale de se remettre dans la réalité. Le Maître lui présentait là une tâche bien lourde... cela voudrait-il dire qu'il allait le laisser seul avec le vendeur ? Parmi tous ces rayons inconnus ? Mais qu'allait-il faire, lui, pendant ce temps ? L'idée d'être séparé d'Ardhgal ne lui plaisait vraiment pas mais il n'était pas en droit de faire un caprice, vraiment pas. Alors il baissa la tête et s'avança vers le vendeur, qui lui demanda s'il désirait quelque chose de précis. Troublé, la chose seule qu'il put répondre fut :

"- Du noir."

Le vendeur resta en premier lieu interdit puis se mit à sourire, s'exclamant que le noir était une couleur très en vogue et très représentative de bon goût. Il prit Trihesh par l'épaule et l'emmena vers un rayon précis, bien loin de l'Aigle Royal. Le corbeau tenta de lancer un ultime regard à ce dernier mais le vendeur lui tenait coriacement la jambe. En fin de compte, ils disparurent entre les étalages.

Le vendeur lui présenta plusieurs vestes, pantalons, manteaux, chaussures, sous-vêtements, chapeaux, gilets, capes, ceintures, cravates, pyjamas, écharpes, gants, blousons... Trihesh se serait contenté du plus simple et surtout du moins cher, mais rien ici n'allait en dessous d'un montant à trois chiffres et tout ce qu'il voyait était d'un luxueux sans nom. Il devait passer pour un imbécile. Parfois, les gens le dévisageaient, l'observaient de haut en bas avec un air hautain ou des sourires narquois. En l'absence d'Ardhgal, il n'était qu'un petit oiseau perdu, sa place n'était pas ici. Si on lui avait fait honneur jusqu'à présent c'était bien grâce au Maître des Métamorphes ; sans lui, plus de gloire, plus de respect. Mais surtout... pas de protection. Trihesh se dépêcha de choisir quelques vêtements, sans prendre garde à les essayer, et pria le vendeur de le ramener auprès d'Ardhgal. Le vendeur, apparemment irrité de ce comportement, lui rappela les paroles dudit Ardhgal comme quoi il devait l'habiller entièrement.

"- Cela se voit que vous n'êtes pas de la même origine que lui. J'ignore pourquoi il fait tout ceci, il régresse dans mon estime..."

Cette déclaration eut pour effet de mettre Trihesh en colère ; comment ce vendeur pouvait-il ainsi parler d'un homme aussi respectable ? Il lui fit remarquer sa vision des choses, aimablement, son but n'était pas de créer un conflit au sein d'un monde qui n'était, comme l'avait dit ce maudit vendeur, pas le sien. Celui-ci répliqua, entêté et apparemment relâché par le fait que Trihesh ne soit pas un noble. La situation était injuste, le jeune corbeau ne pouvait le laisser ainsi parler d'un homme qu'il ne connaissait pas et qui avait fait énormément pour lui !

"- Vous êtes irrespectueux ! cria t-il au vendeur. Vous n'avez aucun respect pour cet homme qui m'a sauvé la vie, je vous interdis de dire ça de lui !"

Et n'attendant même pas une réponse et se moquant du regard et des murmures autour de lui, Trihesh tourna les talons et courut à travers les rayons du grand magasin. Quelle honte... qu'avait-il fait ? Qu'est-ce qui lui avait donc pris de crier ainsi sur un vendeur, qui malgré son emploi, était bien plus imposant que lui ? Il n'avait pu supporter un tel manque de respect envers Ardhgal... ses tripes s'étaient retournées, il n'avait pu se retenir dans sa colère. À présent il n'avait qu'une envie : retrouver son Maître et se dépêcher de partir d'ici.

Quand il l'aperçu, il n'eut qu'un réflexe, se jeter dans ses bras et y pleurer.

[Désolé pour ce retard, je ferais plus attention la prochaine fois^^ Kiss]

Loin de tout ce remuménage, Ardhgal sirotait un délicieux café assis dans un confortable fauteuil il avait donné son feu vert quelque instant plutôt pour que Trihesh trouve ce dont il avait le plus besoin. Une garde robe bien garnie. Il était venu sans rien, il repartirait avec. Repartir n'était pas le mot juste, le maitre des Métamorphes avait bien l'intention de le garder près de lui. Il était hors de question de le laisser s'échapper. Il avait trouvé en lui ce qu'il cherchait depuis longtemps. Faut-il encore de son petit corbeau fusse d'accord avec ça. Ardhgal s'y employait ardemment, il savait qu'il arriverait de toute façon. Son potentiel de persuasion n'était plus à refaire et surtout n'avait pas de limite.
Un sourire se figea sur ses lèvres. Ses pensées venaient dans se sens et bien des moyens aussi. Le tout, était de le faire avec patience et détermination. Comme il aimait ce genre de défis, il se frottait les mains, cela faisait des lustres qu'il ne s'était pas "amusé" autant. Bien entendu à aucun moment il se s'amuserait aux dépens de Trihesh puisqu'il en ferait son Kiel. Non c'était bien plus que cela, un jeu qu'il jouait à la perfection, mais c'était si rare maintenant.

Ardhgal avait perdu de vue son Jeune corbeau. Celui-ci devait certainement être occupé à choisir des habits qui lui convenaient. Peut être était-ce un peu dur de faire des emplettes pour lui? Au bout d'un moment, il entendit du bruit, une sorte de dispute. Des gens qui se battaient pour un vêtement comme des chiffonniers. Le maitre eut un air de dégout face à ce comportement des plus bas instincts. Il posa sa tasse sur le petit guéridon à coté de lui, et leva la tête sur ce qu'il se passait en face de lui. Le ton montait, une voix se fit entendre plus que l'autre. Cette voix il l'a reconnu tout de suite, même si elle ne s'était pas autant dévoilée à lui. Pourquoi être ainsi ? Que se passait-il? Il pensait qu'il n'était pas du style à se disputer, il l'avait perçu beaucoup plus calme que cela. Des brides de cette querelles lui vient aux oreilles. Les mots d'irrespect, de sauveur de vie de sa part, commençaient à faire le tour de son cerveau. Le vendeur aurait-il eu des paroles déplacées à son encontre? Sinon qu'est ce qui pouvait le mettre dans un état pareil?
Ardhgal se leva d’un bond, bien décidé à connaître le fin mot de l'histoire. Il ne supportait pas que l’on s’en prenne à un être qui lui appartenait. Même si Trihesh ne l’était pas encore, ce n’était qu’une question de temps. Il allait vers le son des voix, quand il reçut un corps mince contre le sien, un jeune corbeau en pleure s’accrochait à lui avec désespoir. La colère fut la plus forte. Le maitre le serra de ses grands bras et visa le vendeur d’un regard mauvais.

-J’ai suffisamment d’éléments pour être certain que vous n’avez pas été correcte avec Trihesh. Suffisamment pour savoir que vous étiez fautif de son état, et par ailleurs cela veut dire que vous ne l’étiez pas avec moi. Je crois que vous allez avoir quelque souci.

Il héla un autre vendeur et demanda que l’on lui ramène le propriétaire. Le ton de sa voix ne permettait pas que l’on refuse quoi que se soit. Même s’il restait poli, il était à deux doigts de le frapper. Une petite bagarre ne le dérangeait absolument pas. Mais cela voudrait dire qu’il se rabaissait, il avait une autre solution à ce problème. Le propriétaire arriva prestement, s’avisa de la situation, mais avait un œil sur le maitre. Il reconnut en lui un autre personnage, et c’est humblement qu’il s’adressa à lui. Ardhgal lui expliqua les faits, et exigea réparation. Ce que le propriétaire convenu et vira sur le champ cet homme abject. Pendant que les deux hommes se parlaient, Ardhgal caressa le dos de Trihesh pour l’apaiser. Il reconnut difficilement que ces larmes lui mettaient un coup au cœur. Seulement c’était bien réel, mais en aucun il ne l’admettrait.

-Allez Trihesh, c’est fini, cesse ses pleures. Nous allons prendre ce que tu as choisi et nous allons rentrer.

Il demanda à l’autre vendeur d’aller chercher ce que son petit volatile avait trouvé. Puis il donna sa carte de crédit au propriétaire. La somme bien que conséquente n’était pas un problème. Cet argent avait été bien placé, pour Trihesh. Le maitre des Métamorphes avait quelque solution pour que cette petite espèce noire lui en rende une petite partie. Ardhgal plissa les yeux, et pensa à un mot … Patience.
Tout le monde s’activait autour d’eux pour les satisfaire. Pendant ce temps, les doigts du maitre leva le menton du jeune de sa veste et le regarda avec une infime douceur.

-Alors Trihesh vas-tu mieux maintenant ? As-tu séché tes larmes ? Tu vois rien n’est acquit, mais tout peux se réparer. Tu devras apprendre à te montrer un peu plus, pas seulement en criant, mais aussi par tes actes. Pas la peine de s’énerver.

[je suis vraiment désolé pour le retard, des impératifs se sont greffés sur mon emploi du temps T_T]

La voiture filait à vive allure vers le manoir qui les avait accueillis tous deux. Bien que le calme fût revenu pour ces deux êtres, Ardhgal sentait que son jeune compagnon, assis à coté de lui, était parti dans ses pensées. Etaient-elles bonnes ou mauvaises ? Il n’en savait rien, il comprenait juste que Trihesh ne devait pas vraiment être à son aise. Le maitre regrettait l’incident, juste parce que ça mettait son futur Kiel dans cet état. C’était étonnant qu’il puisse se faire aussi rapidement à quelqu’un. Il ne doutait pas un instant que Trihesh avait quelque chose de spécial pour qu’il réagisse de la sorte. Il le regarda, tournant la tête dans sa direction. Que se passait-il dans sa tête ? Ardhgal s’apprêtait à lui poser la question, quand le jeune corbeau le devança.

"- Je vous dirais tout. Qui je suis, d'où je viens. C'est pas une chouette histoire, mais si vous voulez la savoir... alors je vous la dirais..."

Le maitre des Métamorphes étira un léger sourire sur ses lèvres. Quand il avait prononcé ces mots, son visage avait changé. Il était moins maussade. Apparemment, l’envi de se confier lui avait pris. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Est-ce l’épisode qui venait de passer qui lui avait donné ce courage de tout lui raconter ?
Peu importe, il était prêt c’était le principal, lui l’écouterait, même si sa vie avait connu quelque couac. Qui n’avait pas eu de défauts dans son existence, lui-même en possédaient bien des exemples. Il ne serait pas celui qui jetterait la première pierre.
Sa main vint prendre une mèche brune de Trihesh. Le mieux était de le mettre en confiance. Ardhgal respirait l'intransigeance sur pas mal de choses mais il avait de bons cotés sur ce qui le touchait. En l'occurrence, son jeune ami volatile en faisait parti. Pas moyen de le laisser s'en aller dans ses conditions. C'est pour cela qu'Ardhgal avait besoin de discuter un peu avec lui. Fini de tourner autour de ce qu'il désirait.
La voiture se gara à la porte du manoir. Ne voulant bavarder dans le véhicule, le maitre prit le gros carton de vêtements sous son bras. Le conducteur ouvrit la portière du passager en même temps, ce qui donna le loisir à Ardhgal de s'emparer de la main de Trihesh et de le faire sortir de la voiture.
C'était soudain, certes, seulement il devait s'entretenir avec lui dans ses appartements. Dans ce cas, il était certain que le jeune corbeau se sentirait plus à son aise pour parler, de tout et de rien, peu importe, mais parler.
Dans un pas rapide, ils entrèrent dans le lieu très si accueillant et magnifique qui les abritait. Ils montèrent le grand escalier en direction de la suite du Maitre des Métamorphes.

-J'espère que je ne te fais pas trop courir, mais maintenant je veux que l'on se retrouve seul un moment. Je crois que l'on a besoin d'oublier un peu ces mauvaises instants dans ce magasin.

Le trousseau de clés en main, il ouvrit la porte puis entra, laissant Trihesh faire de même. Il déposa le carton sur un fauteuil, et ôta son long manteau, tout en fixant le jeune brun. Son vœu était qu'il se sente assez bien en sa compagnie. Le maitre s'était avisé à désirer la sienne, même plus que cela.

-Trihesh, si tu veux un peu temps pour me parler de toi, je ne serais jamais contre. Et s'il te plait, oublie ce qu'il vient de se passer, cela n'en vaux pas ta peine. Le vendeur a eu ce qu'il méritait, je ne veux plus te voir aussi triste, mais sois remercié pour ta sollicitude envers moi. Plus jamais personne ne te prendra de haut, j'y veillerais, je t'apprendrais s'il le faut. Dorénavant tu sauras te comporter en une espèce fière, volontaire, et combattante pour que les autres te respectent.
S'avançant vers lui Ardhgal osa un geste, bien équivoque malgré tout. Après tout autant qu'il sache quel maitre il avait en face de lui. Il n'aime pas les faux semblants, il souhaitait qu'il en soit de même pour son futur Kiel.
Il enlaça par la taille de Trihesh et l'amena à lui, contre son corps. Se penchant lentement, il finit par déposer un baiser sur son front avant de descendre un peu plus bas, sur le coin de ses lèvres. Juste un léger, juste lui montrer ce qu'il ressentait réellement de lui. Ardhgal ne dévoilant jamais ses sentiments, cela commençait à prendre de l'ampleur face à Trihesh. Si seulement cela pouvait être plus flagrant, ce ne sera jamais le cas car peu enclin à ce genre de démonstration.

-Ne m'en veut pas. Mais comprends qu'il n'est pas question que tu t'es ailles. J'aimerais que tu reste prêt de moi, ici, dans ce manoir. Soit mon Kiel, Trihesh, et je te promets une belle vie, peu importe l'ancienne que tu as vécu. C'est celle-ci qui comptera dorénavant.

Voilà, c'était dit, plus question de tergiverser, autant mettre les choses au clair.

[aucun sens, ton poste et ta sincérité pardonnent tout ! j'espère ne rien avoir pressé ! merci d'avoir pris le temps de répondre, gentleman ^^]

[> chambres des maîtres : appartement du maître métamorphe]